À quoi ressemble la première ligue française aujourd’hui ? Et pourquoi?
Il y a certaines choses qui sont certaines dans ce monde : le paiement des impôts, la mort et le fait que le PSG ne gagnera pas la Ligue des champions. Mais ce n’est pas tout : il y a aussi le fait que le PSG sera champion de France. Toutes les quelques années, une exception réfute la règle et quelqu’un d’autre prend la couronne. Mais c’est un miracle qui ne dure pas. Le PSG revient les années suivantes et récupère le titre, habituellement détaché. Il semble que ce sera également en 2023. C’est à une distance constante de Marseille, et dans le match direct, l’Olympique a été éliminé. C’est parce que le PSG a une bonne équipe et deux génies – Messi et Mbappé. Pour remporter un grand trophée européen, l’histoire doit aussi être de son côté. Il ne joue pas. L’histoire se joue à Munich ou à Madrid.
Le Championnat de France a cette particularité : il est, sauf au sommet, très équilibré. Proposant des centaines de footballeurs passionnants chaque année, les académies produisent des joueurs sur le tapis roulant. Les centres juniors sont de véritables pôles d’excellence. Il n’y a que trente points entre la dernière place de la Ligue des champions et le premier relégué. Même des équipes qui perdent rapidement le peloton, comme Angers, déjà relégué, donnent tout de même un ou deux footballeurs qui s’annoncent comme des stars dans des clubs plus grands, la saison prochaine.
Avoir Lyon en milieu de classement, ça vient de la faiblesse de Lyon cette saison, mais ça vient aussi du fait que, malgré le déséquilibre au sommet, on a un championnat très équilibré, mais je veux vous emmener dans une autre équipe. maintenant : Reims. C’est une formation entraînée par un entraîneur sans licence, un club verbalisé pas à pas à partir de ce détail. En même temps, après le PSG et Lens, c’est l’équipe la plus difficile à battre en première division française. Il n’a perdu que quatre fois – puis dans des matchs avec une histoire particulière.
Comme on dit, Reims est un spécialiste des victoires et des nuls. Dans tous les grands championnats européens, il n’y a pas d’équipe qui fasse X au rythme de Reims – treize. Alors, le pari idéal pour Reims est celui-ci : parier qu’il ne perdra pas. On l’a aussi vu dimanche à Monaco, où il s’est imposé à la limite, 1-0.
J’attirais votre attention sur cet alignement difficile à battre – cela pourrait être, comme les parieurs partout et le disent toujours, de l’argent sans rendez-vous, de l’argent facile.